• Vitraux de Gruber dans la basilique de ALBERT

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               
     
     

    Albert-et-GruberF1512.jpg
     
    Nous avons été surpris en visitant la basilique de la ville d' ALBERT de découvrir tous les vitraux des ateliers Gruber. En comparant avec les vitraux de St Philbert de grand lieu, les ressemblances me paraissaient frappantes !
    Voyez vous-mêmes.

















     
     

  •  Rosace Jeanne d' Arc

    Sacre de Charles VII


    Eglise de St Philbert de Grd Lieu - Rosace Jeanne d' Arc

    Dans l’oculus de cette rosace,
    Claudius Lavergne représente le sacre de Charles VII le 14 juillet 1429.
    C’est l’Archevêque de Reims, Regnault de Chartres, qui le oint du Saint
    Chrême.
    Présente, Jeanne d’Arc porte son étendard où est inscrit sa devise Jhesus Maria.
    "Il avait été à la peine, c'était bien raison qu'il fût à l'honneur",
    déclare-t-elle plus tard lors de son procès.


    Sur les 12 blasons de la rosace, 6 représentent des villes qui ont rapport avec Jeanne ;
    et 4 représentent des compagnons d’Armes .
    Ceci démontre bien que ce vitrail a été créé en l’honneur de Jeanne d’Arc.

    Charles VII (le Victorieux)

    D’azur à 3 fleurs de lys posées

    2 et 1 Couronne : Roi

    ( 1403 – 1461 )

     - Naissance : Paris, 1403

      - Décès : Mehun-sur-Yèvre, 1461

      - Valois directs gent :  France de 1419 à 1429   

       - ro i : France de 1429 à 1461

     


    Fils de Charles VI (Le Bien-Aimé) et Isabeau de Bavière
    __________

    Sacre de Charles VII : le 17 juillet 1429.

    L'arrivée au pouvoir de ce roi, qui n'était alors que Dauphin d'un pays occupé par les Anglais, est largement à porter au crédit de Jeanne d'Arc .


    Jean d'Orléans

     

    D’azur à 3 fleurs de lys posées

    2 et 1 au lambel d’argent à 3 pendants au baton de gueules péri en bande

    Couronne : Prince

    yal et fidèle dès qu'apparut

    _____

    (1402-1468) dit (de manière non péjorative) le bâtard d'Orléans, puis enfin Jean de Dunois ou simplement Dunois (né le 23 novembre 1402, mort le 24 novembre 1468 au château de Lay), 

    comte de Dunoiset de Longueville, seigneur de Parthenay, est un des capitaines français lors de laguerre de Cent AnsIl est aussi un compagnon d'armes de Jeanne d'Arc.

    Il fut un compagnon d'armes lo  Jeanne d'Arc à Chinon et participa à nombre de ses faits d'armes. Il faut remarquer, à titre purement anecdotique, la ressemblance des surnoms la Pucelle d'Orléans (dû à la délivrance de la ville) et le Bâtard d'Orléans (dû à l'ascendance de Dunois).

    Il partagea sous les murs d'Orléans la gloire de Jeanne d'Arc et contribua puissamment à la victoire de Patay en1429. Il s'illustra encore après la disparition de la Pucelle d'Orléans En 1432, il réduisit la ville de Chartres, et en 1436 il reprit Paris alors occupé par les Anglais .

     

    Reims

      D’argent, à deux branches

    d’olivier de sinople entrelacées

    en forme de sautoir, au chef d’azur,

    semé de fleurs de lys d’or.

     Couronne : Crénelée

     Charles VII

    est sacré dans la cathédrale de Reims.

     

     

     

     

    Orléans

       

    De gueules, à 3  cœurs de lys d’argent,

    au chef d’azur, à 3 fleurs de lys d’or.

    Couronne : Crénelée

    La " Pucelle d’Orléans "

    délivre la ville des Anglais

    où elle rencontre Jean d’Orléans .



     

     

     

     

     Chinon

     

    De gueules à 3 châteaux à 3 tours d’or,

    accompagnés de 3 fleurs de lys

    de même mal ordonnées.

     Couronne : Crénelée

    Jeanne d’Arc se rend à Chinon où elle est

    finalement autorisée à voir le Dauphin

    Charles, après réception d'une lettre de

    Baudricourt. L'anecdote raconte

    qu'elle fut capable de reconnaître

    Charles, vêtu simplement au milieu de

    ses courtisans, et lui parle de sa mission.



     Robert de Baudricourt

       

     

     D’argent à la croix de gueules.

    Couronne : Baron

    Le village de Domrémy natif de Jeanne d’Arc

     dépendait de la Seigneurerie de Robert de Baudricourt, capitaine de Vauxcouleurs. C’est la première personnalité militaire que Jeanne rencontre . Après plusieurs visites et bien des hésitations, Robert de Baudricourt donne à Jeanne une escorte pour se rendre à Chinon trouver le Dauphin de France, futur Charles VII.



    JEANNE D’ARC

     

     

    D’azur à une épée d’or à la lame d’argent la pointe en haut, portant une couronne d’or, accompagnée de 2 fleurs de lys d’or.

    Couronne : Heaume de Chevalier

    _____

    Le vitrail de la rosace représente le sacre de Charles VII par le chancelier de France " Regnault de Chartres " duc et archevêque de Reims. Jeanne d’Arc, en armure, porte son étendard : " Il avait été à la peine, c’était bien raison qu’il fût à l’honneur " expliqua-t-elle à ses juges .

    Quant à ses armoiries, elle dit à ses juges n’en avoir jamais eues "  mon Roi, il est vrai, en a donné à un de mes frères à savoir un écu d’azur à deux lys d’or et une épée au milieu. Mais, habitude ou tradition, cet écusson représente Jeanne d’Arc .

      

    Arthur III de Bretagne   D’hermine plain

    couronne : Prince 

    Arthur III de Richemont, né le 24 août 1393 à Suscinio, près de Vannes, mort le 26 décembre 1458 à Nantes, fut duc de Bretagne de 1457 à 1458. Il était le fils de Jean IV, duc de Bretagne, et de sa troisième épouse Jeanne de Navarre. Avant d'accéder au trône de Bretagne, étantconnétable de France, il était appelé le connétable de Richemont.



     

     

     

    Compiègne

    • D’argent, au lion d’azur, armé et lampassé de gueules, chargé de six fleurs de lys d’or et couronné du même. 
    • Couronne : Crénelée
    • Assiégée par les Bourguignons appelle
    • Jeanne d’Arc au secours.
    • Aux portes de Compiègne,
    • Jeanne est capturée le 23 mai 1430.
    • Par deux fois elle essaie de s’échapper
    • de sa prison, en sautant par une fenêtre
    • elle se blesse sérieusement et se fait
    • reprendre. Elle est achetée par les Anglais pour 10.000 livres.
    • Charles VII ne fait rien pour la sauver .

    Elle est achetée par les Anglais pour 10.000 livres. Charles VII ne fait rien pour la sauver .


     

     

     

     

    Paris

    •    De gueules, au navire équipé d’argent, voguant sur des ondes du même ;
    • au chef cousu d’azur, semé de fleurs de lys d’or.
    • Couronne : Crénélée
    • Dans la foulée, Jeanne d'Arc tente de convaincre le roi de reprendre
    • Paris aux Bourguignons, mais il hésite. Une attaque est menée par Jeanne sur Paris(Porte St-Honoré), mais doit être rapidement abandonnée. Le Roi finit par interdire tout nouvel assaut : l'argent et les vivres manquent et la discorde règne au sein de son conseil. C'est une retraite forcée vers la Loire, l'armée est dissoute.
    • Rouen
    •  
    •  
    • De gueules à un agneau pascal d’argent auréolé d’or tenant une banderole d’argent chargée d’une croisette d’or, la hampe du même ; au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lys d’or .
    • Couronne : Crénelée
    • Elle est accusée d' hérésie et interrogée sans ménagement à Rouen. Elle est emprisonnée dans le donjon du château de Philippe Auguste ; seule une tour de la construction est parvenue jusqu'à nous et appelée maintenant Tour Jeanne d'Arc. Le procès débute le 21 février 1431. Jugée par l'Église, elle reste néanmoins emprisonnée dans les prisons anglaises, au mépris du droit canon.
    • Le 30 mai 1431, elle est brûlée vive place du Vieux-Marché à Rouen. Ses cendres sont dispersées dans la Seine .


    Ecartelé, aux 1 et 4 à la croix de gueules alésée

    aux 2 et 3 de gueules au lion d’argent .

    Couronne : Baron 
    - (1461 )

    Gentilhomme de Gascogne, maître de l’Écurie du roi, bailli de Berry et sénéchal duLimousin, prit part à la Guerre de Cent Ans et en particulier à la bataille de Verneuilen 1424.

    Il se fait remarquer par son courage, son audace, son ardeur contre les Anglais au cours de la guerre de Cent Ans. Fait prisonnier à Cravant, il est échangé contre John Talbot. S’attachant à Jeanne d’Arc dès son apparition, il participe à la seconde à Patay, ausiège d'Orléans où il est blessé, et force les Anglais à lever le siège de Compiègne. AvecÉtienne de Vignolles dit La Hire (souvent orthographié Lahire), il gagne la bataille de Gerberoy où il fait prisonnier le comte d'Arundel.

    En récompense de tous ses loyaux services, le roi Charles VII le nomme maréchal de France en 1454 et lui donne la ville de Saint-Macaire.

     

     
     

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  •  

    Albert - Sa basilique N-D de Brébières

     

    Albert - Sa basilique N-D de Brébières

      

     

     

     

     

    Albert - Sa basilique N-D de Brébières

    Albert - Sa basilique N-D de Brébières

      

    Albert - Sa basilique N-D de Brébières

     

     Albert - Sa basilique N-D de Brébières

     


  • Eglise St Philbert de Gdr Lieu : Rosace Lamoricière

     

    Rosace Lamoricière


    Création et Composition de la Rosace.


    Dans l’Oculus Central, Le général Lamoricière, offre son épée au service

    de Pie IX. Pour s'opposer aux visées annexionnistes du royaume du

    Piémont, sont créés en 1860 les zouaves pontificaux avec la bénédiction

    de Pape et du franco-belge Mgr Xavier de Mérode.

    Ils sont placés sous le commandement du général de La Moricière .

    Plus que l’histoire des Zouaves, la création de ce vitrail, réalisé par
     Claudius Lavergne en 1898-1899, est à la gloire de Lamoricière
    ainsi que le montre les personnages désignés par les armoiries ;
     ce sont tous des compagnons d’armes et amis de Lamoricière
    ou des gens de sa famille .La rosace contient 12 écussons .

    - L’Eglise est représentée par le Pape Pie IX et par Monseigneur Mérode,
      ami de Lamoricière.

    - L’Armée par Athanase de Charrette, Du plessis de Kerguiniec,
      Sylvain Comte de Vallée, Louis-Henry Prince de Condé, Comte Poulpry

    - La Famille Lamoricière : le général, sa femme, ses 3 gendres
      (François de Maistre, Henry de la croix de Castrie, Comte de Dampierre)

     

    Cette rosace créée par le peintre-verrier parisien Claudius Lavergne fut posée en même temps que ceux des 3 chapelles en 1898 et 1899.

     


     

    Pie IX

      

     Ecartelé, aux 1 et 4 d’azur au lion d’or, aux 2 et 3 d’argent
     à 2 bandes de gueules

    Couronne : tiare

    Clefs en sautoir

     (1792 – 1878 )

    Le bienheureux pape Pie IX dont le nom était Giovanni Maria Mastai Ferretti,
    est né à Senigallia (Italie), le 13 mai 1792 et décédé au Vatican le 7 février 1878
    à l'âge de 85 ans. Il était le fils du Comte Girolamo Mastai Ferretti et de Caterina Solazzi, qui eurent 8 autres enfants.
    En 1860, sur les conseil de Mgr. Xavier de Mérode,  il fait appel au Général Lamoricière pour commander l'armée pontificale.



     

    Athanase de Charette de la Contrie 

     

    D’argent au lion de sable soutenu de trois canettes
    du même ordonnées 2 et 1 .

    Couronne : Marquis

    (1831-1911) Athanase de Charette de la Contrie, est un officier français qui s'est distingué dans la défense des États du Pape et pendant la guerre de 1870

    à la tête des zouaves pontificaux.

    Petit-neveu

    du chevalier de Charette,

    Athanase de Charette de la Contrie,
    élevé dans le souvenir des
     guerres de Vendée, fit une carrière militaire en Italie
    et en Autriche avant de commander de 1860 à 1870 les zouaves pontificaux,
    puis de participer comme général de brigade à la défense de la France contre les
     Prussiensen 1870.

    Sa personnalité, comme celle du général de Sonis aux côtés duquel il combat
    en 1870, marqua durablement les milieux
     légitimistes français.

    L'Abbé Brunelière ( page 363 ) signale sa présence lors de la consécration de l'église le 25 août 1889 aux côtés de Mme de Lamoricière .

    Dans la rosace, il est représenté à genoux derrière Lamoricière en tenue de Zouave ( habits qui n'étaient pas encore créés ! ! ! )

     


     

     François de Maistre

        

    A trois soucis (ou tulipes) d’or

    Couronne : Comte    

    Gendre de Lamoricière : il a épousé Henriette (1850-1869 ) fille de Lamoricière , le 20 juillet 1869. Il était alors Capitaine d'Etat Major dans l'armée pntificale. Henriette de Lamoricière mourut 5 mois plus tard le 20 déembre 1869 à Rome.

    Il se remariera en 1874 avec Roselyne de Villeneuve Bargemon (1854-1942) et ils auront 2 fils de cette union .
    ( Internet : François de Maistre
    arbre généalogique Guy Grandin de l'Eprevier )


     

    Du Plessis de Kerguiniec

     

    D’argent au sautoir cantonné de trois quintefeuilles, 1 en chef,

    2 en flanc et d’une molette en pointe, le tout de gueules.

    Couronne : Comte 

    Capitaine, Compagnon de Lamoricière

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      Monseigneur Xavier de Mérode

     

      

      D’or à quatre pals d’or et une bordure engreslée d’azur.

    Couronne : Comte

    ( 1820 – 1874 ) Homme d'Église belge

    Il est le fils du comte

    Félix de Mérode (1791-1857) et de Rosalie de Grammont (1793-1823),
     d'une famille de vieille noblesse belge et française.

    En 1844, désireux de se battre, il obtient de devenir attaché étranger
    à l'état-major particulier du général

    Bugeaud en Algérie et se fait suffisamment remarquer en petite Kabylie
    et dans l'Aurès pour obtenir la Légion d'honneur. Il fait alors la connaissance
    de la Moricière .

    En 1847, il démissionne brusquement, pour certains à la suite d’un duel,
    pour entrer dans les ordres et il est ordonné prêtre en 1849.
    Il devient aumônier militaire de la garnison française de Viterbe. En 1850,

     Pie IX le nomme camérier secret et directeur des prisons pontificales.
     En 1860, il persuade le pape de réorganiser l’armée pontificale en faisant appel
     à La Moricière. Pour renforcer Mérode face au secrétaire d'État,
     le cardinal Antonelli, le pape le nomme ministre des Armes du Saint-Siège.

      


     

    Sylvain Charles Valée 

       

      D’azur au pal d’argent accosté de 2 aigles affrontées d’or

    Couronne : Marquis

         ( 1773 – 1846 )  

    (né à Brienne-le-Château le 17 décembre 1773 - 16 août 1846 à Paris)
     a été maréchal de France

    En 1837, lors des préparatifs pour la seconde expédition de Constantine, le cabinet obtint du roi que l’artillerie et le génie fussent dirigés par le général Valée. Mais au moment de donner l’assaut à Constantine, un boulet des assiégés vint frapper à côté duduc de Nemours le général en chef Damrémont, Valée le remplaça .Lamoricière était donc sous ses ordres lors de la prise de Constantine .

     

    • Christophe Louis Léon Juchault
    • de Lamoricière

      D’azur à 3 coquilles d’argent posée 2 et 1 accompagnées d’une fasce d’or.

    Couronne : Marquis

    ( 1806 – 1865 )

    Christophe Louis Léon Juchault de Lamoricière

    , ou de la Moricière est un général et homme politique français né à

    Nantes en 1806 , décédé au château de Prouzel, près d'Amiens en 1865.

    En 1860, il se dévoue à la cause pontificale, le Saint-Siège se trouvant menacé par les troupes de Garibaldi ainsi que par le Piémont-Sardaigne qui lutte pour unifier l'Italie

    sous la couronne de son roi Victor-Emmanuel. Mais son enthousiasme et son expérience ne peuvent rien contre des puissances nettement supérieures :
    la défaite de Castelfidardo sonne la fin de l'aventure (cf. Zouaves pontificaux).
    La Moricière rentre en France pour y finir ses jours dans son château de Prouzel.

    En remerciement de ses services, le pape

    Pie IX lui fait élever un cénotaphe dans la Cathédrale de Nantes, inauguré en 1879, tandis que la ville de Constantine lui érige un monument inauguré en 1909,
     mais qui sera rapatrié à l'issue de la guerre d'Algérie et finalement installé
     à Saint-Philbert-de-Grandlieu, la ville d'origine de sa famille.

    Le 21 avril 1847, le général de Lamoricière avait épousé Marie-Amélie Gaillard d'Auberville (1827-1905), issue d'une vieille famille picarde.
    Le général de Lamoricière et Marie-Amélie Gaillard d'Auberville
    eurent une fille et un fils
    qui moururent en bas âge, et deux filles, Henriette (1850-1869) et Isabelle
    (1853-1919).

     

    Colonel Henry Marie de la Croix de Castrie

     

      D’azur à la croix d’or

    Couronne : Comte

      (1850-1927)

    Henry Marie la Croix de Castries (1850-1927) fut l'un des fondateurs du Comité du Maroc et l'un de ses membres les plus actifs.

    . Isabelle Lamoricière (1853-1919) épousa, en 1873, Aymar de Dampierre, puis le colonel comte Henry de Castries (1850-1927), qui adopta son beau-fils Jacques de Dampierre en 1902

    Entré à Saint-Cyr comme officier-élève en 1871, Henry de Castries fut envoyé par mesure disciplinaire en Afrique, en 1873, et affecté aux affaires indigènes.
    Il demeura sept ans à Aflou, aux confins marocains. Il s’occupa de cartographie
    dans la région de Figuig et de l’Oued Draa. En avril 1881, il coopéra sous Négrier
    à la répression de Bou Amana et assista au combat du Chott Tigri.
    Attaché à la mission chargée en 1887 de présenter au sultan du Maroc une carte
    de son empire, il explora l’itinéraire de Casablanca à Fez. Il démissionna peu après, s’établit en Anjou, suivit en amateur les cours de l’Ecole des chartes, écrivit
    et fit de la politique locale comme conseiller général. Lyautey l’appela à Tanger
    en 1910 comme colonel de territoriale et le prit à son état-major.
    Le colonel de Castries entra à Fez avec Lyautey en 1912.
    Pendant la Première Guerre mondiale, il combattit sur l’Ourcq, l’Aisne et la Somme
    avec le 68e régiment d’infanterie territoriale. Réformé en 1917,
    il créa l’Institut historique du Maroc. Le colonel de Castries mourut sans postérité.
    Il a laissé : L’Islam (1896), Agents et voyageurs français au Maroc (1911) ainsi
    que plusieurs traductions d’auteurs arabes.

     

    Anicet Marie Aymar comte de Dampierre

     

     

      D’argent à 3 macles de sables posées 2 et 1 .

    Couronne : Comte

      (1844-1876)

    Anicet-Marie-Aymar s'engagea très jeune dans l'armée pontificale,
    aux côtés du vicomte de Curzay et de son cousin germain,
    le comte de Lastours. Aymar épousa, le 30 juin 1873, Marie Isabelle Juchault
    de Lamoricière (1853-1919), deuxième fille du général de Lamoricière,
    et en eut un fils : Jacques. 
    Il meurt à 32 ans en 1876.

    Marie-Amélie Gaillard d’Auberville

     

     

      D’azur au chevron d’argent accompagné de 3 croisettes du même

    Couronne : Comte

    (1827 - 1905)

    Le 21 avril 1847, Marie-Amélie Gaillard d'Auberville (1827-1905), issue d'une vieille famille picarde, épouse le général de Lamoricière .

     

     Louis Henri, duc de Bourbon

    prince de Condé

     

    D’azur à 3 fleurs de lys d’or posées 2 et 1 au baton de gueules péri en bande.

    Couronne : Prince

    (1756 – 1830 )

    Louis VI Henri

    Joseph de Bourbon-Condé était un

    prince de sang royal français, né le 13 avril 1756 à Paris et mort le 27 août 1830,
    au château de Saint-Leu. Il fut le 9e duc d'Enghien (1756-1772),
    puis duc de Bourbon (1772-1818) et enfin, à la mort de son père en 1818, le 9e
    – et dernier – prince de Condé.

     


    Du Poulpry 

     

      D’argent, au rencontre de cerf de gueules.

    Couronne : Comte

    __________

      La famille du Poulpry, que M. de Courcy dit éteinte en 1827,
    a produit au siècle dernier un lieutenant-général.

     


     Conclusion :

    Avec cette rosace, le Général de Lamoricière prend une place très importante dans cette église. Après toute une série de saints prestigieux dans les vitraux du chœur, pourquoi ce choix. Ses razzias sanglantes en Algérie et,  en France, sa répression sanglante des journées d’insurrection ouvrière de Juin 1848, ne le mèneront pas de sitôt à la canonisation ! Mais enfin il est de St Philbert et n’a-t-il pas depuis 1879 son cénotaphe dans la cathédrale de Nantes à la demande du pape Pie IX. Quoiqu’il en soit, tout juste 25 ans après le décès du général, alors que son épouse est encore vivante (+ 1905), le vitrail est réalisé et placé dans ce transept Sud de l’église .Il nous rappelle tout un passé historique. En dehors de l’église, il est présent ici. Un monument, un lieu-dit, une rue nous le rappellent.

    Il reste encore bien des incertitudes dans nos recherches, nous faisons appel à toutes les bonnes volontés qui peuvent nous apporter quelques éléments supplémentaires, merci d'avance !  

     
     
     

  • Vendredi 4 juillet 2008

    22 Juin 2008 : Sortie sur l'architecture 

    Pour notre sortie du 23 juin 2008, nous désirons comparer quelques oeuvres architecturales et des vitraux dans le pays vignoble avec ce que nous offre Saint Philbert.

    Et voici le programme de la journée. 

    10 h 30 Visite de la chapelle de la communauté St François à St Philbert

     

    11 h.30 Chapelle St Sauveur à Aigrefeuille

    12 h.30 Eglise d’Aigrefeuille

    13 h 30 Pique-nique sur le bord de la Maine

    15 h 00 Eglise de Monnières

    16 h.00 Retour St Philbert

    I. L’architecte Bougoin

     Chapelle St François (St Philbert )                                  L' église d'Aigrefeuille

    Nous pouvons comparer ces deux  monuments religieux :
    avec quelquescaractéristiques

    La forme de l’édifice : une croix où nef+chœur et transepts ont
    sensiblement la même longueur et une même largeur . Ce qui en fait
    un édifice très ouvert et une grande visibilité sur l’Autel.

    Un édifice haut avec des piliers très élancés ( Mr Bougouin était
    en admiration de la Ste Chapelle ! ) ce  qui donne une grande légèreté
    à l’architecture

    Un éclairement maximum par le nombre et les dimensions des fenêtres.

    La clé de voûte tétramorphe à la croisée des transepts
    ce que l’on retrouve dans peu d’églises .

    Une sonorité particulièrement sensible

    II - Les vitraux de UZUREAU


    Par la même occasion , il était intéressant de comparer deux Vitraux.
    Le Maître verrier Uzureau a effectivement travaillé sur les 2 chapelles :
    celle de St Philbert et celle d’Aigrefeuille ( transfiguration et calvaire ) 
                               
     



      

      
      Chapelle St François                                                                                        Chapelle Aigrefeuille


    Les dessins sont les mêmes : l’attitude des personnages est identique
    ( pieds, mains, visage) ; seul quelques détails divergent
    ainsi que les couleurs. A Aigrefeuille le vitrail prend toute la fenêtre :
    ce sont de petites fenêtres ; à St Philbert les tableaux ne sont
    qu’une partie du vitrail.

    Dans la Crucifixion d’Aigrefeuille Marie-Magdeleine au pied de la croix
    est ajoutée par rapport a la scène de St Philbert.

    III - Les vitraux de GRUBER : l' église de Monnières


                                                            l' église de St Philbert de grand lieu

     

    Eglise de Monnières                                                                                                        Eglise St Philbert 

     


         
                                                On y retrouve les mêmes dessins des personnages qu’à St Philbert.

    Les fioritures : feuilles, animaux etc... se ressemblent

    Les couleurs sont aussi vives

    J’aime retrouver les signatures de J. Gruber et Robert Devoucoux .
    Cela me rappelle le fait que J.P. Biraud en rencontrant
    Madame Weiss-Gruber, fille de J.J. Gruber et restauratrice de vitraux
     dans son atelier parisien lui présentait des photos des vitraux
     de St Philbert.

    En voyant les photos  elle eut cette réaction "  Oh oui !

    Ce sont sûrement les dessins de Robert Devoucoux ! " 
    Effectivement, ce grand vitrail a été posé en 1943 à Monnières et Jacques Gruber est mort en 1936 , au moment de la pose des vitraux de St Philbert. Dès 1933, J. Gruber était très malade, il dut confier son atelier à son fils Jean Jacques Gruber.

     

     

     

                            NOTES au hasard 

      Commune d’Aigrefeuille sur Maine  

    Chapelle Saint Sauveur

    C’est en 1714 que fut érigée en ce lieu, la première chapelle.

    Le Curé Missire jean DENYAUD exauçait ainsi la demande qui lui avait été présentée dix ans plus tôt par l’un de ses paroissiens Julien DOUE . La vierge et le Christ lui étaient apparus sous l’aspect de mendiants et lui avaient demandé de faire bâtir "  en ce beau et saint lieu, une chapelle dédiée à la Providence "  . La bénédiction eut lieu le 6 Août.

    En octobre 1714 le Père Grignon de Montfort y a célébré la messe.

    Incendiée pendant la Révolution, elle fut reconstruite en 1806

    Le pèlerinage St Sauveur a existé pendant plus de 250 ans. Des milliers de fidèles y ont prié, parfois pieds nus, même dans la neige. On en comptait plus de 10.000 le 6 août 1945.

    La restauration de ce monument réalisé en 1997 se veut être un moyen de sauvegarde du patrimoine religieux pour les générations à venir.

                                                         Conseil général de Loire Atlantique


     

    Monnières 

    Les vitraux signés GRÜBER 


    Né en 1870, Jacques Grüber appartient à la seconde génération de " l' Ecole de Nancy ", fer de lance de l'Art Nouveau en France. Il y a côtoyé les célèbres Gallé, Majorelle et Daum.

    C'est dans l'art du vitrail qu'il a donné toute sa mesure et acquis la notoriété. Parmi ses œuvres remarquables : la grande verrière des Galeries Lafayette à Paris


    Il semble que l'on doive sa signature pour nos vitraux à ses liens amicaux avec le curé Nauleau. Malheureusement Grüber décédé en 1936 n'a pu honorer lui-même la commande, ce qui explique la seconde signature de la verrière : Robert Duvoucoux. C'est en effet celui-ci qui fut le dessinateur des vitraux.
    Restent les magnifiques coloris sortis des ateliers Jacques Grüber, rue d' Alésia à Paris.
    Les vitraux des fenêtres évoquent des événements bibliques ayant pour beaucoup rapport avec la vigne. La verrière illustre les vies des deux patrons de la paroisse : Sainte Radegonde et Saint Louis

    http://www.mairie-monnieres.fr/cadre.asp

     

     ROMAN - GOTHIQUE - ET XVII° SIECLE

    L'église Sainte Radegonde a échappé à la frénésie régionale de démolitions et reconstructions des églises durant la seconde moitié du XIX° siècle.
    Ce sont ses atouts architecturaux qui lui ont permis d'être sauvegardée.

     

    1/ d'abord son clocher-mur ou clocher-peigne, rare dans la région, et qui évoque l'architecture des édifices "Templiers".
    2/ dans le mur nord les deux niches témoins des fenêtres du premier édifice roman (XI°) (photo 2).
    A noter les restes d' une troisième fenêtre, témoins de l'écroulement du clocher après l'incendie de 1793.

    3/ le chœur avec sa verrière en gothique flamboyant, la voûte de bois en vaisseau renversé ainsi que la porte de la sacristie sont témoins du premier agrandissement du XVème siècle. (photo 3)

    4/ la nef de la vierge date du second agrandissement du XVII° siècle.

    5/ une crypte sous le maître-autel était l'enfeu des seigneurs de la Janière puis de la Galissonnière.

    6/ sous la tribune des pierres tombales au sol. (voir rubrique histoire - Moyen Age)

    http://www.mairie-monnieres






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